Dans les veines, un
tourbillon de paradoxes
Matérialisés par des visions
lumineuses
Et des réflexions obscures.
Dans le sang, une lutte
paisible, mais quotidienne
Justifiée par le besoin de
dénouer un être joyeusement morcelé.
Les os aspirent à la chaleur
étouffante des tropiques
A la rudesse des climats les
plus désertiques
Alors que les yeux s'émerveillent
devant la beauté
Des couleurs hivernales et épicées du vin chaud, des forêts de
mélèzes et des dernières lueurs du soleil des après- midi froids.
La tête demande la douceur
liée à la présence des êtres chers
Elle veut rester auprès d'eux
Mais continuellement, le cœur
dit «Repars» et «Qui sait? Peut- être, restes-y.»
Oui, le cœur souhaite vivre à
cent à l'heure Rencontrer constamment de nouvelles âmes, Découvrir de nouveaux
horizons.
Lutter? Céder? Suivre le
mouvement, vivre au creux de la vague... . Ou aller à contre courant?
Mais vivre chaque seconde
comme une fête, une orgie.
Se débarrasser alors des
traditions, vieilles et rigides, de l'étroitesse d'esprit
Ne rien garder que la poésie et
la gastronomie L'hédonisme, cher et vivifiant.
Assouvir ses désirs de
tendresse et d'affection
Un besoin de partager, mais
garder sa liberté de mouvement, d'être soi.
Remembrer les morceaux de ce
corps
Ne plus retenir ses émotions,
mais les faire grandir En multipliant les larmes de joie, en chantant à tue-
tête pour masquer le néant, le tout.
Danser la vie, jusqu'à
ressentir, en transe, son essence.
Faire que ces paradoxes
déstabilisants, un jour
En seul et même élément
vivant, s'aimant et se respectant, se rassemblent.
Très beau poème, bien abouti.
RépondreSupprimerMerci