De l’idée à la rédaction...
Emmanuel Carrère lui aussi, rentre dans ses livres par des sujets, des thématiques. Il lui serait impossible d’écrire dans le vide. Il amasse donc des notes de lecture et des informations d’abord sur un sujet le passionnant. Des raisons personnelles le guideraient souvent à se choisir ses sujets. Et, il n’est pas impossible que dans tous ses livres, il met toujours en scène des proches : amis, compagne, enfants...
L’écrivaine française Fred Vargas, commence souvent ses livres, juste avec un titre. (exemple l’Armée furieuse). Pour ce faire, après le titre elle rentre par un personnage, un assassin. Mais quel mobile donner à l’assassin ? que fera t-il et comment ? Aucune idée. Elle savait aussi qu’un des personnages aurait un sixième doigt. Mais à quoi lui servira-t-il ? Mystère... Elle savait aussi que quelqu’un parlera en inversant les lettres. Parce que ça, ça existe!...elle connaît quelqu’un qui parle ainsi! Mais comment l’installer dans son histoire ? Ensuite, tous les soirs avant de se coucher, elle s’assit devant son bureau et réfléchit, jusqu’à ce qu’un soir, le film se déclenche dans sa tête. Quand elle se couche les soirs, elle prépare dans sa tête les chapitres du lendemain. Après deux ou trois chapitres rédigés, le reste ne consistait qu’à suivre le film. Une fois l’histoire crachée jusqu’à la fin, elle revient et gomme tout ce qui peut s’apparenter à de l’autobiographie.
Pour Daniel Pennac, il faut partir d’un état mental, d’une quête de structure, donc de cohérence, même si dans la vie, rien ne se passe de façon cohérente. Mais une fois sa structure posée,...
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Quoi écrire ? Par où commencer ? Telle est la grande question que se pose n’importe quel auteur.
L’écrivain britannique Ian McEWAN, dont les livres atteignent des sommets redoutables de cruauté, avec un raffinement parfaitement british, procède par sujets.
Sa spécialité, comme on peut le comprendre est le malaise. Après avoir raconté l’Angleterre des années 60 in Sur la plage de Chesil ( court roman foudroyant, où un couple débutant fait face aux malentendus du sexe) , celle des année 80-90 in Amsterdam ( où il fait éclater au grand jour des magouilles politiques, celle des années 2000 in Samedi (où il met l’accent sur de l’anxiété généralisée sur fond de paranoïa post 11 –Septembre) et enfin l’Angleterre des années 2010 in Solaire ( qui traite de ces belles âmes qui feignent de vouloir sauver la planète du désastre climatique alors qu’elles ne servent en réalité que leurs ambitions et leurs carrières)
Emmanuel Carrère lui aussi, rentre dans ses livres par des sujets, des thématiques. Il lui serait impossible d’écrire dans le vide. Il amasse donc des notes de lecture et des informations d’abord sur un sujet le passionnant. Des raisons personnelles le guideraient souvent à se choisir ses sujets. Et, il n’est pas impossible que dans tous ses livres, il met toujours en scène des proches : amis, compagne, enfants...
Il écrit par cycle. L’Adversaire , lui aurait prit sept ans. Sans doute le temps de démêler ses notes de lecture ! Un livre, à ses débuts, lui demande un peu plus d’efforts. Il n’écrirait pas la nuit, ni le matin tôt; pour ainsi dire, il n’a donc pas de rituels particuliers. Sauf juste un peu de discipline et un peu de culpabilité !
L’écrivaine française Fred Vargas, commence souvent ses livres, juste avec un titre. (exemple l’Armée furieuse). Pour ce faire, après le titre elle rentre par un personnage, un assassin. Mais quel mobile donner à l’assassin ? que fera t-il et comment ? Aucune idée. Elle savait aussi qu’un des personnages aurait un sixième doigt. Mais à quoi lui servira-t-il ? Mystère... Elle savait aussi que quelqu’un parlera en inversant les lettres. Parce que ça, ça existe!...elle connaît quelqu’un qui parle ainsi! Mais comment l’installer dans son histoire ? Ensuite, tous les soirs avant de se coucher, elle s’assit devant son bureau et réfléchit, jusqu’à ce qu’un soir, le film se déclenche dans sa tête. Quand elle se couche les soirs, elle prépare dans sa tête les chapitres du lendemain. Après deux ou trois chapitres rédigés, le reste ne consistait qu’à suivre le film. Une fois l’histoire crachée jusqu’à la fin, elle revient et gomme tout ce qui peut s’apparenter à de l’autobiographie.
Pour Daniel Pennac, il faut partir d’un état mental, d’une quête de structure, donc de cohérence, même si dans la vie, rien ne se passe de façon cohérente. Mais une fois sa structure posée,...
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