Besoins
et désirs
Se
laissent dépérir
Dans
la cage radio- toxique
Des
penseurs qui se disent critiques.
Ce
ne sont que des caprices
Qui,
à la fin de l’hiver
Se
sont effondrés,
Tels
de grosses giboulées.
C’est
lorsque l’on a trop longtemps lutté
Pour
faire de ses besoins et désirs, des réalités
Que
l’on se rend compte
Que
ce qui importe vraiment, c’est d’être en paix.
Une
multitude de désirs
Ne
reflèterait- elle pas
Une
âme vagabonde
En attendant l'accomplissement ?
La
mésadaptée sociale que je suis
N’a
pas perdu de vue ses envies;
Je
sais que je ne pourrai me contenter
D’un
chemin, par les bien- pensants, déjà tout tracé.
Dieu merci, ou merci la Vie,
Celles-
ci ne sont ni matérialistes,
Encore moins conformistes,
Mais
pacifistes et emplies de spiritualité.
L’heure
pour moi n’est pas venue
D’abandonner
mes désirs,
Mais
de livrer les derniers combats
Me
permettant de les assouvir.
Ensuite,
car tel est mon plus cher souhait,
J’écouterai,
comme je l’ai toujours fait,
La
voix qui dira « tu en as assez fait »
Saches
aimer, préserver, transmettre et développer.
Pour
sûr, je saurai me reposer
A
l’ombre d’un figuier, ou aux côtés d’un échidné,
En
mangeant goulument de la crème de marron,
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