Des heures durant
Mais à quoi œuvrent
Les êtres désœuvrés
Dans le désert brûlant ?
Des heures durant
Sous les lourds soleils
Ils se meuvent lentement
Puis qui, sous le vide hurlant
Brûlent au calme sur les pierres
Qui endorment leurs carcasses
D'anima peinant et livide
La libido
S'est envolée en tango
Des heures durant
Le désert pleure les absents
Les résistants sidérés en oublient de danser
Les indices du désir
Aiment trop les rivage pour fausser les mirages
Des heures tremblant
Les lézards asséchés, les reptiles desséchés
Maudissent sans force
Le désert
Qui les a détraqués
Quand le Désir
Sans heurts
Les a désertés
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