Il
ne sera pas ici exagéré, de dire avec Georges Perros, que « le plus beau
poème du monde, ne sera jamais que le pâle reflet de ce qu’on appelle la
poésie. » En cela, notre idée de toujours, qu’il y a une différence entre un
poème et une poésie ! Mais quelle est alors cette différence ?...ou
du moins, qu’est-ce donc que la poésie ? La réponse est assez
simple : Il y a en tout être et en toute chose, une part latente de poésie.
Mais alors comment y accéder ? Comment la faire éclore ?
La poésie
ne s’enseigne pas, diriez-vous ! Tout ne serait que question de beauté et de
sensibilité, et qu’un simple assemblage de mots, selon une prosodie plus ou
moins naturelle, au gré d’affinités sonores et d’échos syllabiques,
suffirait !
Héla,
non ! Pour preuve, tenons-nous vraiment compte dans cette transmutation de
mots et d’images, de ces failles du langage, de cet état second, qui vient...et
...qui ne vient plus, de ces fractions d’instants fugaces, à la fois denses de
charge émotive, gracieuses de plaisirs esthétiques et dignes
d’intelligibilité ? Actionnons-nous toutes les pédales vers ce but ?
Oui !
En piochant dans cet universel qui nous sert de matière – et qui peut nous relier
sensiblement– tout le monde peut écrire des poèmes, et même de la
poésie !
Seulement,
« ce n’est pas la matière dont la flèche est faite qui la fait voler –
qu’importe le bois ou l’acier – mais sa forme, la façon dont elle est taillée
et équilibrée qui font qu’elle va au but et pénètre et, bien entendu aussi, la
force et l’adresse de l’archer. » Pierre
Reverdy
Et
c’est justement ce que nous faisons. Le poète est un archer, et L’Atelier
D’Ailleurs, une fabrique de l’imaginaire, un terrain d’exercices à l’adresse et
à la sculpture.
Vous
aimez, ou faites déjà de la poésie et aimerez sortir de votre de zone de
confort et peaufiner en groupe votre talent. Vous êtes les bienvenus à nos
Fragments poétiques...à nos jeux d'écriture entre le son et le sens...le rythme
et la forme...
Nos
fragments poétiques d'une part, survolent les bases prosodiques à l’œuvre dans
la magie "transcendantalisante" du verbe libéré. D'autre part, ils
explorent les procédés d’auteurs, promeuvent l’écriture décomplexée et
instantanée, et illustrent pour ainsi dire, un terrain d’exercices où se
côtoient et se peaufinent toutes les formes d'art poétique. Ils donnent souvent
lieu à des manifestions culturelles.
Quant
à nos poétiques romanesques, elles sont des moments d’initiation à l'art de la
nouvelle et du roman. C'est le lieu de ré-explorer ensemble certaines
"règles" telles que de brefs rappels des mécanismes fondamentaux et
structurels du récit, du travail de l'ossature (survol des parties et contenus
du récit) de rapides mises en application d'un élément abordé au travers d'un
court texte. A d'autres occasions, ceux qui sont sur un projet , soumettent aux
autres des aspects de leur travail . (lecture d’un extrait, retours ,
discussions sur des possibles évolutions du récit, etc.) Le but étant d'en
arriver à un recul indispensable qu'on n’aurait pas eu seul. En revanche, ceux
qui ont une idée d'écriture, ou pas encore, peuvent s’appuyer sur des outils
qu'on aurait explorés pour commencer , avancer, passer de l’idée à une
histoire, et ainsi métamorphoser une banale intuition en des paragraphes , des
paragraphes en chapitres, et des chapitres en un roman.
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