Je reste silencieux
j'attends l'illumination
et je ferme les yeux
Le vide se remplit
quand le silence se fait
les perceptions changent
Le vacarme meurt
et il n'y a plus d'ailleurs
le coeur demeure
Je n'ai plus d'envie
car plus rien n'est important
je vis le présent
Plus de limites
ni l'espace ni le temps
là je suis libre
La fleur s'ouvre
le vent souffle sur ces pétales
voilà sa splendeur
Souffle pur du vent
une atmosphère de printemps
murmure doucement
D'une méditation
des idées à profusion
source d'inspiration
la vraie vie commence
et l'égo n'est plus moqueur
il va disparaître
incendie de l'âme
qui consume les ambitions
meurs pour renaître !
Sofiane Berhouni
j'attends l'illumination
et je ferme les yeux
Le vide se remplit
quand le silence se fait
les perceptions changent
Le vacarme meurt
et il n'y a plus d'ailleurs
le coeur demeure
Je n'ai plus d'envie
car plus rien n'est important
je vis le présent
Plus de limites
ni l'espace ni le temps
là je suis libre
La fleur s'ouvre
le vent souffle sur ces pétales
voilà sa splendeur
Souffle pur du vent
une atmosphère de printemps
murmure doucement
D'une méditation
des idées à profusion
source d'inspiration
la vraie vie commence
et l'égo n'est plus moqueur
il va disparaître
incendie de l'âme
qui consume les ambitions
meurs pour renaître !
Sofiane Berhouni
Bob l'indien
Je suis plus le parrain ! Putain ! Je suis plus le parrain ... C'est une autre époque et j'ai du mal à suivre. Tout va trop vite, et y a plus de mental !
D'accord on est des gangsters mais ma génération avait au moins un code. Il y avait des limites, pas beaucoup c'est vrai, néanmoins on en avait.
J'ai patienté pour gravir les échelons, je respectais mes aînés et j'ai été le genre d'homme qui ne posait pas de questions. Fiable, je parlais pas à tort et à travers comme d'autres qui ont pris pour le coup quelques balles perdues. Les contrats, je les ai exécutés sans chercher à trop en savoir. Et ça m'a bien réussi. Hier encore j'étais le parrain du coin.
Dans mon carnet d'adresses, il y avait même du beau monde qui me côtoyait. Un ou deux ministres intègres, quelques poules de luxe, et toutes ces top models ! J'avais même un chauffeur pour les diners en ville …
C'est dire si la loi du silence ça paye, c'est un vrai ascenseur social quand on sait le manier comme il faut. J'en ai fait du chemin depuis le temps où je jouais aux cow-boys , aux Indiens dans la cour d'école. J'ai toujours préféré les Indiens moi. C'est pour ça que j'ai toujours une plume sur mon chapeau. Rob l'indien qu'on m'appelle dans le métier.
On n'est peu depuis la cour d'école a pas avoir été butés, ou « suicidés » un poignard dans le dos. J'en ai évités des coups de surin et j'ai toujours veillé sur mes associés … je croyais qu’ils étaient tous mes frères, mais là, j'en ai marre des traîtres. Je me retire, il le faut ou je vais y laisser ma peau un de ses quatre.
Un Indien, dans un western c'est rare qu'il finisse bien … mais ça par contre ça n'a pas changé !
Sofiane Berhouni
D'accord on est des gangsters mais ma génération avait au moins un code. Il y avait des limites, pas beaucoup c'est vrai, néanmoins on en avait.
J'ai patienté pour gravir les échelons, je respectais mes aînés et j'ai été le genre d'homme qui ne posait pas de questions. Fiable, je parlais pas à tort et à travers comme d'autres qui ont pris pour le coup quelques balles perdues. Les contrats, je les ai exécutés sans chercher à trop en savoir. Et ça m'a bien réussi. Hier encore j'étais le parrain du coin.
Dans mon carnet d'adresses, il y avait même du beau monde qui me côtoyait. Un ou deux ministres intègres, quelques poules de luxe, et toutes ces top models ! J'avais même un chauffeur pour les diners en ville …
C'est dire si la loi du silence ça paye, c'est un vrai ascenseur social quand on sait le manier comme il faut. J'en ai fait du chemin depuis le temps où je jouais aux cow-boys , aux Indiens dans la cour d'école. J'ai toujours préféré les Indiens moi. C'est pour ça que j'ai toujours une plume sur mon chapeau. Rob l'indien qu'on m'appelle dans le métier.
On n'est peu depuis la cour d'école a pas avoir été butés, ou « suicidés » un poignard dans le dos. J'en ai évités des coups de surin et j'ai toujours veillé sur mes associés … je croyais qu’ils étaient tous mes frères, mais là, j'en ai marre des traîtres. Je me retire, il le faut ou je vais y laisser ma peau un de ses quatre.
Un Indien, dans un western c'est rare qu'il finisse bien … mais ça par contre ça n'a pas changé !
Sofiane Berhouni
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